La Symphonie Pastorale et la Sonate au Clair de Lune

LE MUSICIEN

Ludwig van Beethoven est né le 15 décembre 1770 à Bonn. Sa rencontre, en 1780, avec Christian Gottlob Neefe, est décisive : celui-ci lui enseigne le piano, l’écriture et les philosophes de l’antiquité.

En 1792, après avoir étudié avec Mozart, Beethoven s’installe définitivement à Vienne où il continue à étudier avec différents Maîtres : Haydn, Schenk ou Albrechtsberger.

Il se présente, pour la première fois devant le public viennois dans un récital pour piano le 29 mars 1795.

En 1796, ses trois trios avec piano sont édités. La même année, il entame une série de tournées en tant que concertiste. Sa renommée de virtuose et d’improvisateur s’envole.

En 1798, il éprouve ses premiers troubles de l’audition.

Le 2 avril 1800, il organise un concert avec des œuvres de Mozart, de Haydn , crée sa première symphonie et achève les 6 quatuors à cordes.

En 1802, désespéré par l’aggravation de sa maladie, Beethoven s’installe à Heiligenstadt, où il écrit « Le testament d’Heiligenstadt ».

Grâce à une rente confortable versée par ses protecteurs, l’archiduc Rodolph, le prince Lodkowitz et le prince Kinsky, Beethoven devient le premier musicien indépendant.

Malgré sa surdité grandissante, il compose entre 1795 et 1815, la plus grande partie de ses œuvres les plus célèbres : 8 des 9 symphonies, 27 des 32 sonates pour piano, 10 sonates pour piano et violon, 5 sonates pour violoncelle et piano, 11 des 16 quatuors à cordes, l’ouverture de Léonore en 3 versions, 7 concertos, la messe en do majeur et Fidelio.

Avec son œuvre remarquable, Beethoven ouvre la voie à la génération romantique. Ses symphonies restent des monuments sacrés. Beethoven fait sortir la musique de son cadre classique en faisant évoluer la forme, et favorise ainsi l’expression des sentiments et des états d’âme. Il marquera ainsi de son empreinte 3 genres musicaux : la symphonie, le quatuor, la sonate.

Il s’éteint à Vienne le 26 mars 1827.

LA PEINTRE

Catherine Auzière n’a jamais imaginé sa vie sans le dessin et la peinture : c’est son oxygène. Elle a vécu et travaillé à New York et en Extrême Orient, avec une constante : la peinture et le dessin artistique.

Les visages, les regards la fascinent. Les portraits lui donnent d’éternelles émotions. Sa peinture évolue au fil du temps et s’oriente vers un imaginaire plus puissant et moins figuratif. L’humain ou l’animal ne sont jamais loin de sa peinture actuelle.

Ce travail est le fruit de ses rencontres culturelles, dans lesquelles se croisent des personnages et des créatures mythiques en évolution, des œuvres qui dégagent sa musique émotionnelle, personnelle.

POURQUOI BEETHOVEN ?

« La symphonie pastorale » est l’expression musicale de l’exubérance de la nature. Dans cette symphonie, Beethoven a orchestré une profondeur de couleurs et de sons.

Catherine Auzière reflète en peinture l’immense spectre des nuances de cette Symphonie Pastorale et a voulu y opposer le noir céleste et étoilé de la « Sonate au clair de lune «